Psychologie: enfant et troubles du sommeil
Cauchemars, somnambulisme, angoisses, peur de l’abandon, etc.: les enfants, tout comme les adultes, éprouvent parfois des difficultés à dormir ou à s’endormir. Face à ces maux, les parents peuvent parfois être tentés d’appliquer leurs propres remèdes à leurs têtes blondes. Or, la psychologie chez l’enfant se révèle être davantage complexe que chez l’adulte. En d’autres termes, un trouble du sommeil peut parfois entièrement résulter d’un mal entièrement psychologique. Dans certains cas, la psychologie peut donc se révéler être la solution.
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Le corps et l’esprit, de l’adulte, mais davantage encore de l’enfant, ont impérativement besoin de se régénérer par le biais de nuits de sommeil. Lorsqu’un enfant ne dort pas suffisamment longtemps, ou lorsque ce sommeil est perturbé par divers troubles, son développement, mais également son humeur peuvent en être directement impactés. Ces problèmes ne sont donc pas à prendre à la légère.
Quand consulter un psychologue?
Un enfant fatigué est un enfant capricieux, colérique, facilement irritable, déconcentré, sensible, voire mélancolique et déprimé.
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Si un médecin traitant ne parvient pas à pointer du doigt les raisons de ces perturbations nocturnes, il est alors tout indiqué de consulter un psychologue.
En effet, ces manifestations de fatigue peuvent non seulement avoir une incidence sur ses résultats scolaires et sa relation aux autres, mais peuvent surtout vous aiguiller sur un mal-être plus profond. Mal qu’il convient de percer afin d’éviter à l’enfant de s’engluer dans un cercle vicieux.
Il y a troubles et troubles
Attention néanmoins à ne pas tirer trop tôt ou inutilement la sonnette d’alarme. Sachez, par exemple, que les troubles du sommeil touchent près de 30% des enfants de moins de 6 ans. Si certains troubles peuvent révéler des causes plus graves, notez que la majorité de ces derniers se résoudront d’eux-mêmes avec le temps. Reste également que nous n’avons pas tous la même notion de ce qu’est un trouble du sommeil.
Mieux vaut, quoi qu’il en soit, veiller à respecter des horaires réguliers. La mise en place d’un rituel calme avant le coucher peut par exemple l’aider dans son chemin vers les bras de Morphée (lecture d’une histoire, papotages, papouilles, câlins, etc.). S’il a peur du noir, rappelez-vous que les veilleuses peuvent parfois accomplir des miracles.
Si rien ne semble s’arranger après une certaine période d’essai, prenez alors contact avec un psychologue à Liège, spécialisé ou non, ce dernier sera le plus à même d’inciter votre enfant à mettre des mots sur ses préoccupations.