Résidences étudiantes : les pièges à éviter
Que ce soit la première fois que vous êtes à la recherche de logement pour étudiant ou non, il y a des précautions que vous devez prendre. Vérifier le loyer moyen du marché, éviter les offres trop alléchantes, signer dans la précipitation…autant de réflexes à avoir pour éviter les pièges. On vous donne toutes clés pour les repérer et trouver le logement idéal.
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Plan de l'article
Connaître la Loi ALUR avant tout
La Loi ALUR ou Loi Accès au Logement et Urbanisme Rénové est une loi mise en vigueur depuis 2014. Entre autres, cette loi encadre parfaitement les modalités de la location de logement. La Loi ALUR stipule les droits et devoirs, aussi bien du locataire que du bailleur. La grande majorité des pièges liés au logement étudiant peut être évitée en connaissant les modalités de la Loi ALUR.
La loi ALUR et le bail étudiant
Cette loi définit ce qu’est le bail meublé étudiant qui est fixé à 9 mois incompressibles et surtout, sans reconduction tacite. Cette caractéristique peut être à l’avantage de l’étudiant, mais également du bailleur. L’étudiant n’est pas tenu de payer de loyer pendant l’été, il peut rentrer chez lui ou partir en vacances. Il est à noter qu’il existe un autre type de bail étudiant : le bail mobilité étudiant.
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Ce que prévoit la loi ALUR sur le préavis
En tant qu’étudiant locataire, vous êtes plus ou moins libre de partir quand vous voulez également. Le fait est que pour un logement étudiant qui est situé dans une zone tendue, le préavis est réduit à un mois. Dans tous les autres cas, le préavis de 3 mois est gardé.
Des plafonds sont imposés par la loi ALUR
Les frais de dossier et le montant du dépôt de garantie ont un plafond imposé par cette loi sur les logements. Si vous louez un logement meublé, notez que vous ne devez pas payer en caution plus que l’équivalent de deux mois de loyer hors charge. Si le logement n’est pas meublé, vous avez à payer l’équivalent d’un mois de loyer uniquement. Si le bailleur vous fait payer plus, il n’est en aucun dans son droit.
Une liste précise de mobilier
Dans tous les cas, cette loi stipule qu’un logement mis en location doit être propre à l’habitation, ce qui englobe toute une liste de caractéristiques relatives à la salubrité des lieux, à la sécurité, à l’état général du logement. Par ailleurs, en tant que locataire, l’étudiant est en droit d’exiger un état des lieux avant de signer le contrat de bail. En ce qui concerne le logement meublé, la loi Alur prévoit une liste des meubles et équipements minimum qu’un tel logement doit mettre à votre disposition.
Eviter les marchands de listes
À un certain moment donné, il est tellement compliqué de trouver un logement pour étudiant à louer. On ne parle plus de recherche, mais carrément de chasse au logement dans certaines villes étudiantes. Ce même type d’impératif qui rend vulnérables les étudiants se retrouve dans la course désespérée au job étudiant, ce qui fait d’eux la proie d’arnaqueurs en tout genre qui ne manquent pas de tactiques pour soutirer le moindre sou.
Parmi les escrocs les plus connus, il y a les marchands de listes. Comme vous pouvez le deviner, il s’agit d’arnaqueurs qui vous proposent contre une somme d’argent une liste de logements qui répondraient à vos attentes. La liste en question peut exister ou non. Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’une liste de perles rares ou de bons plans. En faisant votre propre recherche sur internet, vous tomberez sur ces mêmes logements.
N’effectuez aucun versement de réservation
Quand on trouve un logement qui correspond à peu près à ce que l’on recherche vraiment, c’est normal d’hésiter. Il est fort probable que vous puissiez trouver mieux…ou pas du tout. Conscients de ce dilemme que les locataires doivent souvent résoudre, les bailleurs peu scrupuleux peuvent tenter de vous faire verser une avance. Cette pratique est formellement interdite par loi Alur.
En aucun cas, vous n’êtes tenu de céder à un tel chantage. Si vous êtes sûr qu’il s’agit d’une occasion en or, alors il faut poursuivre la procédure normalement. Le principe est de ne jamais rien payer avant d’avoir visité les lieux et signé un bail. En faisant autrement, vous risquez fortement de voir s’envoler votre argent.
Se fier aux belles photos des sites d’annonces
Non seulement il faut trier les fausses annonces des vraies, il est aussi conseillé de visiter les lieux physiquement si possible, ou de s’assurer d’avoir poser toutes les questions essentielles sur le logement au bailleur. Les photos publiées par les annonceurs sont méticuleusement triées, ce sont les clichés les plus vendeurs. Si pour la plupart, ces photos sont fidèles à la réalité, ce n’est pas toujours le cas.
À la rigueur, si vous n’avez pas la possibilité ou le temps de visiter le logement, limitez d’abord votre recherche aux annonces mettant à votre disposition des visites virtuelles. De telles fonctionnalités peuvent témoigner du sérieux de l’annonceur. Mais dans tous les cas, rien ne vaut une descente sur les lieux.