Comment louer pour une courte durée à Lyon ?
Que ce soit à Lyon ou dans les autres grandes villes de France, la location de courte durée prend de plus en plus d’ampleur. Vous pouvez très bien louer votre appartement meublé à Lyon pour une courte durée à un particulier, mais vous devrez respecter la législation en vigueur.
Plan de l'article
La définition d’une location de courte durée
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La location de courte durée appelée aussi location saisonnière est une forme de location qui permet au propriétaire de louer son bien à particulier qui est de passage dans la région. Elle peut s’étaler entre quelques jours et quelques mois en fonction du séjour du locataire. Les locataires sont pour la plupart des cas des touristes ou des hommes d’affaires qui veulent se sentir « comme à la maison ». De ce fait, la location de courte durée exige un bien meublé et tout le nécessaire en équipements et mobilier, pour que le locataire se sente comme chez lui.
Il est à noter que même si le propriétaire trouve des clients, cette location de courte durée ne doit pas dépasser les 120 jours par an et elle ne doit pas non plus faire plus de 90 jours consécutifs. Même si le locataire prolonge son séjour, les deux parties ne peuvent pas renouveler le contrat de bail. En aucun cas, non plus, le locataire ne peut faire de ce logement sa résidence principale.
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Cas de Lyon : un numéro d’enregistrement obligatoire pour tous les propriétaires
Pour que cette location de courte durée à Lyon soit dans les normes, le propriétaire doit passer à la mairie pour faire une déclaration. À la suite de ceci, il aura un numéro d’enregistrement et il devra l’afficher dans les publications qu’il fait sur les plateformes de location saisonnière comme Airbnb ou Abritel. Avec ce numéro, les autorités publiques lyonnaises pourront avoir un contrôle et un suivi sur le bien et vérifier si le propriétaire respecte bien les 120 jours par an.
La taxe de séjour pour la saisonnière
Toujours, pour être en règle, le propriétaire doit payer cette taxe de séjour. Elle est estimée à 3% de la valeur de la location par personne par nuit du prix hors taxe si c’est un hébergement non classé. Le plafond est fixé à 2,53 euros. Normalement, si vous passez par une plateforme comme AirBnB, cette taxe est directement collectée. Si votre bien est classé meublé de tourisme, alors cette taxe de séjour sera fixe et elle est variable en fonction du nombre d’étoiles affiché par l’hébergement.
Sachez que si vous essayez de contourner cette législation encadrant la location de courte durée, vous risquez de très lourdes amendes pouvant aller jusqu’à 50 000 euros. Au cas où les autorités lyonnaises font une descente et que vous n’êtes pas en mesure de présenter un numéro d’enregistrement, l’amende sera à 450 euros. Sachez que les autorités lyonnaises ont du personnel qui surveille ces locations de courte durée dans leur région, alors, vous êtes prévenu.