Rester propriétaire malgré les difficultés financières
De nombreux ménages deviennent propriétaires chaque année, un projet qui se réfléchie et qui nécessite très souvent de recourir à un prêt immobilier. Voici comment maintenir le cap de la propriété malgré les imprévus financiers.
Propriétaire et je veux le rester
La première dépense de taille pour un ménage qui souhaite accéder à la propriété est le financement, la plupart des ménages ont recours à un crédit immobilier auprès d’une banque ou d’un organisme financier. En août 2015, les emprunteurs ont emprunté sur une durée moyenne de 216 mois (18 ans) et à un taux de 2,17% (Source : CSA Crédit logement).
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Ce qui signifie que le ménage devra honorer pendant 18 années (en moyenne) une mensualité qui représentera au maximum un tiers de ses revenus. Si le ménage a cumulé d’autres emprunts avec le prêt immobilier, le moindre imprévu de la vie courante (accident, séparation, réorientation professionnelle, panne de voiture, travaux pour l’habitat, etc…) pourrait remettre en cause l’équilibre financier du ménage.
Il faut savoir que 57% des ménages Français sont propriétaires (au dernier recensement de 2007) et ces derniers ont des dépenses courantes 10 700 euros en moyenne par an. Pour les locataires, ces dépenses courantes s’élèvent à 7 700 euros. Une différence de taille dans un budget.
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Regrouper pour mieux rembourser
Les propriétaires ont la possibilité de regrouper leurs crédits, ce que l’on appelle plus couramment le rachat de credit immobilier. Cette opération financière a pour principe de rassembler les différents emprunts en un seul. Ainsi, la durée de remboursement est étalée dans le temps et le montant des mensualités est réduit. Un seul taux (fixe ou variable) est donc appliqué au financement.
Des aides financières existent pour les ménages ayant accès à la propriété mais elles concernent principalement l’accession, c’est-à-dire des prêts conventionnés (PTZ, prêt employeur, PAS) ou des aides qui incitent à l’investissement par le biais de la défiscalisation (loi DUFLOT, loi PINEL, LMP, etc…). Autrement dit, il n’y a pas d’aide clairement définie pour venir en aide aux propriétaires après que le financement ait eu lieu.
Le rachat de prêt immobilier reste une opération de banque, qui implique une possible majoration du coût, un moindre mal pour récupérer une situation plus stable et surtout durablement. Sa mise en place est tout de même conditionnée par des critères, rien n’assure aux emprunteurs son obtention. Une étude est nécessaire pour déterminer la faisabilité du projet.