Vapoter pour arrêter de fumer?

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Vapoter pour arrêter de fumer?

Plus de 127.314 cigarettes sont consommées chaque seconde dans le monde, soit 11 milliards par jour et 4.000 milliards par an. Des chiffres astronomiques ! Selon l’OMS, 20% de la population mondiale fume. Si ce pourcentage semble important, il l’était encore davantage il y a 10 ans (25%). Les fumeurs sont nombreux, nombreux sont également ceux qui tentent de se sevrer. Les méthodes pour parvenir à arrêter de fumer sont aujourd’hui diverses et variées. À côté des patchs et autres chewing-gum se positionnent désormais la cigarette électronique. Vapoter permettrait-t-il d’arrêter de fumer ? Si des études l’affirment, d’autres le contestent. Tentons de disperser cet épais brouillard… 

Cigarettes et dangers

Avant d’entrer dans le vif du sujet, apprenons-en davantage sur la cigarette traditionnelle… La fumée d’une cigarette est composée de gaz et de particules. Au total, elle renferme 4.000 substances distinctes dont près de 50 s’avèrent cancérigènes. Lorsqu’elle est allumée, une cigarette se mue en une véritable usine chimique. En effet, de sa combustion découle la formation d’amoniac, de monoxyde de carbone, d’oxyde d’azote, de plomb ou encore de mercure, des substances évidemment nocives pour notre organisme. Le tabac serait d’ailleurs responsable d’un tiers des cancers chez l’homme et de 10% d’entre eux chez la femme. Par an, ce sont plus de 7 millions de personnes qui meurent à cause du tabac.

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Mais si la cigarette est nocive pour notre santé, elle l’est aussi pour l’environnement. Quelque peu inconscients, certains fumeurs se débarrassent de leurs mégots en les jetant par terre, sans se douter qu’il faut environ 4 ans à une cigarette munie d’un filtre pour se décomposer ! Les cigarettes oubliées dans la nature se comptent chaque jour par milliards…

STOP

Autant de bonnes raisons pour immédiatement arrêter de fumer, non ? Mais l’arrêt de la cigarette classique n’est pas toujours simple. Le degré de difficulté est généralement proportionnel au degré de dépendance. Néanmoins, devenir un jour non-fumeur est toujours possible. Il est une alternative jugée efficace par de nombreux professionnels de santé : la cigarette électronique.

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Car là où patchs et autres dispositifs permettent de diminuer la dépendance physique, la cigarette électronique est un outil de réduction de la dépendance psychologique et du stress. En conservant une même gestuelle, la cigarette électronique rend le sevrage moins conscient, elle aide aussi à lutter contre l’anxiété. Il est possible de débuter avec des e-liquides avec nicotine pour, petit à petit, se tourner vers la cigarette électronique sans nicotine. Ainsi, on évitera la cigarette classique et ses effets désastreux sur la santé.

Quoi qu’il en soit, un fumeur désirant stopper cette dépendance aura plus de chance de parvenir à ses fins en se faisant accompagner par un spécialiste. La plupart des échecs sont en effet imputables à de mauvaises pratiques et à une mauvaise connaissance des rudiments d’un sevrage efficace. Bonne chance !

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