Jeux paralympiques – Focus sur le volley-ball assis

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Jeux paralympiques

Après les jeux olympiques, les jeux paralympiques commencent. Des jeux tout aussi impressionnants et captivants que les jeux classiques avec des sportifs qui se donnent encore plus pour dépasser leurs limites. Ici, nous allons faire un focus sur le volley-ball assis, comme son (je sais plus le mot), c’est un sport méconnu qui se doit d’être connu.

Un sport très physique

Cette discipline, se pratique comme indiquée dans son nom, assis sur le sol. Le volley-ball assis est régit par les mêmes réglementations que le volley-ball traditionnel cela malgré quelques exceptions.

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Le but est le même, envoyer le ballon de l’autre côté du filet et marquer des points. Un match comprend jusqu’à 5 manches, se déroulant en 25 points et 2 points d’écarts. Pour remporter un match, il faut 3 sets gagnants.

L’équipe comprend 12 joueurs, dont le capitaine est un libéro. La différence est que chaque joueur à une place prédéfinie sur le terrain. L’emplacement des fesses du joueur permet de déterminer sa position sur le terrain et de contrôler sa position durant le jeu.

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Une des règles importantes est le fait que les joueurs doivent rester en contact permanent avec le sol, lorsqu’ils sont en possession du ballon. Il est interdit de se mettre debout, de se relever ou de faire des pas. Il est tout de même autorisé en cas de jeu défensif, pour sauver un ballon se trouvant au niveau de la ligne avant.

Les différence entre le volley-ball assis et le volley-ball classique

Une autre différence non négligeable, la taille du terrain est réduite, il mesure 10 x 6m, le terrain se  trouve à 5m de profondeur. Evidemment le filet est lui aussi plus bas il s’élève à 1,15m pour les hommes et 1.05m pour les femmes. Il faut savoir que les sportifs ont la possibilité de contrer lors d’un service adverse.

Pratiquer le volley-ball assis

Les athlètes sont évalués, pour être classés par la suite et doivent respecter un minimum d’exigences relatives à leurs déficiences et doivent impérativement avoir obtenue un avis favorable d’un médecin.

Le handicap de l’athlète doit être un handicap permanent et inclut les déficiences suivantes : amputation, lésion médullaire, limitation motrice cérébrale et «les autres».

Les athlètes ayant un handicap évolutif (tel que la dystrophie musculaire, la sclérose en plaques, etc.) a alors une autorisation temporaire et doit être réévalué avant chaque compétition.

Ce classement permet de faire des catégories reflétant la gravité de l’handicap (de mineur à sévère). Cependant si un athlète cumule trop de  point il pourra se faire refuser de jouer.

Ces sportifs ont tout autant besoin de protections, sachant qu’ils sont beaucoup plus en contact avec le sol, les frottements sont donc beaucoup plus fréquents. Pour éviter les brûles il leur est essentiel de porter des genouillères.

Cependant tenter une partie de volley-ball assis même si vous n’avez pas d’handicap, c’est une expérience enrichissante et qui montrera la difficulté de cette discipline.

Source idée originale de Passion Volley-ball

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