Blablacar risque d’être sanctionné pour concurrence déloyale

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Les faits se sont déroulés en Espagne et une procédure susceptible de déboucher sur une amende pour transport de passagers sans licence vise Blablacar. La plateforme rejoint du coup les autres accusés de concurrence déloyale à l’image de Uber par rapport aux taxis. Il faut dire que ceci est une première mondiale dans un contexte où ces services de co-voiturage sont particulièrement visés par les autres sociétés de transport. Zoom sur ce dossier.

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C’est l’histoire de deux conducteurs

Ce sont deux conducteurs utilisant Blablacar de même que le réseau de co-voiturage qui ont fait l’objet d’une procédure administrative qui les expose à des amendes au niveau de la région de Madrid. Ceci est une première mondiale, surtout si l’on sait que Blablacar est jusque-là épargné par les affaires de concurrence déloyale. Le géant Uber, pour plus d’infos, cumule les accusations partout dans le monde.

Les deux conducteurs en question ont fait l’objet d’un contrôle aléatoire opéré dans la région. Du coup, le contrôle a montré que la participation qui a été demandée aux passagers était supérieure aux coûts de transports appliqués dans la région de Madrid. Ils sont alors soupçonnés de recevoir un bénéfice illicite et encourent alors le risque d’une amende de 4.000 euros. La compagnie Blablacar risque pour sa part une amende pouvant aller jusqu’à 8.000 euros. On lui reproche surtout le fait d’avoir rendu possible la prestation d’un service de transport sans licence.

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Si on y regarde de plus près, on se rend compte que la polémique porte essentiellement sur ce qui entre ou pas dans les coûts de transport dans la région. Celle-ci estime que l’assurance du véhicule ou encore l’amortissement d’un prêt ne peuvent pas en faire partie.

Des exigences régionales assez sévères

Une étude approfondie du dossier laisse penser que les exigences de la région sont assez strictes. En effet, selon les autorités, la participation demandée ne peut excéder 19 centimes d’euros par kilomètre. Pour Blablacar, aucune notification ne lui a été transmise concernant l’affaire et que le seuil réglementaire était en effet de 28 centimes d’euro par kilomètre. La plateforme a surtout tenu à prendre la défense des deux conducteurs.

Rappelons qu’elle y est présente depuis 2010, année où l’Espagne était en pleine crise. Elle y compte aujourd’hui plus de 3 millions d’utilisateurs. Blablacar précise par ailleurs qu’il emploie des personnes pour s’assurer qu’il n’y ait pas de recherche de bénéfices parmi les usagers.

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